Addis-Abeba, le 7 février 2022 (CEA) - La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec Google Africa et Africa 24, a organisé le cinquième Forum des entreprises africaines en marge de la trente-cinquième session ordinaire de l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine. Les délégués des secteurs public et privé se sont réunis en personne et virtuellement pour discuter de la meilleure façon d’exploiter ce vaste potentiel et de répondre à la demande croissante suscitée par l’Accord de libre-échange continental africain. Quels sont les obstacles et comment peuvent-ils être supprimés, étaient des questions essentielles au cours de la session, sur le thème : « Investir dans les infrastructures de transport multimodal pour optimiser les avantages de la Zone de libre-échange continentale africaine : Un accent sur le transport aérien et le tourisme ».
Vera Songwe, Secrétaire générale adjointe de l’ONU et Secrétaire exécutive de la CEA, a souhaité la bienvenue aux délégués à cet évènement en présentiel rare. Parmi les dignitaires présents figuraient S.E. Julius Maada Bio, Président de la Sierra Leone, S.E. Mokgweetsi E.K Masisi, Président du Botswana, S.E. Amani Abou-Zeid, Commissaire aux infrastructures et à l’énergie, à la Commission de l’Union africaine et l’Honorable Mamadou Tangara, Ministre des affaires étrangères, de la Coopération internationale et des Gambiens à l’étranger de la Gambie. Étaient également représentés, les principaux dirigeants des industries du voyage et des transports, tels qu’Allan Kilavuka, P.D.G. de Kenyan Airways et de Google dont un message vidéo du P.D.G, Sundar Pichai, nous est parvenu.
Mme Vera Songwe, en accueillant les délégués, souligne à quel point le transport est essentiel pour tirer le meilleur parti de la ZLECAf. Faisant référence aux recherches de la CEA, elle déclare que « le continent aura besoin de près de 2 millions de camions supplémentaires, de plus de 100 000 wagons ferroviaires, de 250 avions et de plus de 100 navires d’ici 2030, si la Zone de libre-échange est pleinement mise en œuvre ». Pour l’essentiel, l’immense potentiel de l’Afrique pour le commerce, les voyages et le tourisme languit et se retrouve pratiquement inexploité. Le potentiel concernant l’amélioration des infrastructures et des services de transport à travers l’Afrique dépend du fait que « les politiques économiques ont dû être recentrées pour inclure les transports. Cela comprend des navires, des bateaux, des trains, des avions et des automobiles », indique le Président de la Sierra Leone, S.E. Julius Maada Bio.
Selon les délégués, contribuer au développement des infrastructures et des services de transport pour la pleine réalisation des avantages de la ZLECAf exige beaucoup plus. Cela nécessite de réduire les sentiments nationalistes pour faire place à un marché ouvert, de promouvoir le tourisme intra-africain à travers le Marché unique du transport aérien en Afrique (SAATM) et de recentrer les politiques économiques. Le Président de la Sierra Leone, S.E. Julius Maada Bio, affirme que « les politiques économiques doivent être recentrées afin d’inclure les transports. Cela comprend des navires, des bateaux, des trains, des avions et des automobiles. Il faut également mettre davantage l’accent sur le financement de la croissance et l’adoption de la transformation numérique. Le P.D.G. de Google, Sundar Pichai, dit : « L’Afrique est au bord d’une transformation numérique - une transformation qui sera cruciale pour les secteurs du transport et du tourisme ».
Des appels urgents ont été lancés aux pays africains pour qu’ils œuvrent ensemble afin de transformer les secteurs du transport aérien et du tourisme sur le continent. Des délégués de haut niveau au Forum des entreprises en question appellent les pays africains à libéraliser ces secteurs, à réduire les contrôles et à harmoniser les systèmes dans le but de leur permettre de faire croître les économies africaines.
Le Forum des entreprises africaines est une initiative phare qui vise à promouvoir un dialogue continu entre le secteur privé et le secteur public africains sur les affaires courantes d’importance stratégique pour le continent et à optimiser les efforts collectifs pour réaliser l’Agenda 2063, L’Afrique que nous voulons, de l’Union africaine et l’Agenda 2030 pour le développement durable.
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