Malabo, 03 juillet 2024 (CEA) – « Nous avons besoin de travailler dans une perspective globale en interconnectant les interventions de toutes les agences. La contribution de la CEA est très importante. La Guinée Equatoriale a besoin de l’appui de l’Equipe Pays des Nations Unies pour asseoir sa stratégie de diversification économique » a souligné Anna Marttinen-Pont, coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies en Guinée Equatoriale.
La Guinée Equatoriale représente 7% du bassin du Congo et a des atouts en matière d’économie bleue, de tourisme, d’agriculture et de pêche. Dans une approche coalition, le système des nations unies peut appuyer le gouvernement développer ces secteurs pour booster la croissance économique.
Pour cela, il y a besoin de renforcer le système statistique, maitriser la dette, solidifier les bases de l’éducation et intensifier la formation technique et professionnelle. Jean Luc Mastaki, Directeur du Bureau sous-régionale pour l’Afrique Centrale de la CEA estime que « l’ensemble de ces actions sectorielles pourraient être embrassées dans le cadre d’une action conjointe des Nations Unies à soutenir la Guinée Equatoriale dans la mise en œuvre des politiques économiques basées sur les évidences ».
Dans le cadre de la stratégie nationale de mise en œuvre de la ZLECAf de la Guinée Equatoriale, la CEA a fait des recommandations qui devraient faciliter le travail en mode coalition. Il s’agit de l’agriculture avec la FAO, du capital naturel et du marché de crédit carbone avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. La CEA souhaite également appuyer le pays dans le développement d’un secteur privé national qui place au cœur les PME et en particulier les jeunes, les femmes. La question du financement des entreprises notamment des PME sera débattu avec des institutions partenaires que la CEA mobilise pour le développement des chaines de valeurs.
« La CEA va accentuer son partenariat avec l’équipe pays des nations unies en Guinée Equatoriale. Nous allons former des économistes du gouvernement et du bureau du coordonnateur résident à l’outils de planification et de reporting du développement durable de la CEA. Il permet l’alignement et l’intégration des objectifs de l’Agenda 2030 et de l’Agenda 2063 dans les plans nationaux de développement » a indiqué Jean Luc Mastaki qui a souhaité que cette formation soit étendue aux autres économistes des agences des nations unies. L’outils permettra à la Guinée Equatoriale d’améliorer son score dans la mise en œuvre des agenda 2030 et 2063.
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