Harare, Zimbabwe, le 31 mars 2022 - Le Maire de Harare, Son Honneur le Conseiller Stewart Mutizwa, souligne la reprise économique après la COVID-19 comme une priorité du plan de stabilisation de la ville lors d’une réunion avec une délégation de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique ( ECA), dirigée par Mme Edlam Yemeru, Directrice par intérim de la Division du genre, de la lutte contre la pauvreté et de la politique sociale de la CEA, où les deux parties ont accepté d’approfondir leur collaboration.
Tenue à Harare le 28 mars, la manifestation a réuni la direction exécutive de la ville, y compris le secrétaire municipal par intérim et les conseillers.
Depuis 2020, la CEA a fourni une assistance à Harare pour la formulation de son Plan de relance économique et de résilience, à la lumière de la pandémie de COVID-19. Cela devrait être adopté par la direction exécutive de la ville (conseil) en tant que contribution au plan de stabilisation de la ville, qui opérationnalisera les domaines d’action prioritaires.
Le Greffier municipal par intérim, l’Ingénieur Phakamile Moyo, souhaite la bienvenue à la délégation de la CEA, salue le soutien continu de la CEA et appelle à un soutien continu de la CEA aux efforts de la ville dans sa quête de reconstruction post-pandémie et de résistance face aux futurs chocs économiques.
S’exprimant lors de la réunion, Mme Edlam Yemeru déclare : « Harare a été durement touchée par la pandémie de COVID-19, nécessitant une action urgente pour la relance financière et économique. En conséquence, les recettes mensuelles locales de Harare représentaient en moyenne 45 à 48 % de la collecte potentielle en 2020. Le plan de relance économique et de résilience de Harare, soutenu par la CEA, décrit les interventions prioritaires pour minimiser les vulnérabilités économiques et financières futures, tout en favorisant l’amélioration des performances ».
Plus précisément, le plan de relance économique et de résilience appelle à renforcer les efforts visant à formaliser l’économie de la ville, à augmenter les revenus intérieurs et à créer des opportunités d’emploi pour la future résilience économique et financière de Harare.
Les délibérations ont en outre examiné le poids économique de Harare reflété à travers une étude d’estimation du PIB de sa ville pour la première fois, soutenue par la CEA. Les résultats de l’étude ont montré que Harare a généré jusqu’à 37 % du Produit intérieur brut (PIB) annuel du Zimbabwe, ce qui implique son rôle essentiel dans la relance post-COVID-19 ainsi que dans la future croissance économique inclusive du pays.
Au cours des discussions, il a en outre été souligné que Harare, comme la plupart des villes d’Afrique, possède une importante économie informelle, ce qui la rend plus vulnérable aux chocs économiques. D’une part, les travailleurs informels sont difficiles à identifier et à couvrir par les mesures de protection sociale, tandis que d’autre part, cela a des implications sur les revenus de la ville et sa capacité à investir dans les services publics. Ce sera un domaine prioritaire pour la ville alors qu’elle met en œuvre son plan de stabilisation en réponse à la COVID-19 et poursuit une collaboration plus approfondie avec la CEA.
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