Dakar, Sénégal, le 3 mars 2021 (CEA) - Des experts des institutions énergétiques et réglementaires du Gouvernement du Sénégal, de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et de la Fondation RES4Africa ont tenu ce mercredi, une réunion virtuelle pour discuter de la politique énergétique et de la réglementation requise pour attirer la participation du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur de l’électricité du pays.
L’examen de la réglementation du secteur de l’électricité actuellement en cours dans toute l’Afrique fait partie de l’initiative de la Secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, dans le cadre de l’initiative financière de l’Objectif de développement durable (ODD) 7, qui vise à renforcer la gouvernance du secteur pour attirer les investissements dans le secteur de l’énergie.
S’exprimant au nom du ministre de l’énergie, Oumy Khairy Diop déclare que « l’examen de la réglementation de la CEA et de RES4Africa concernant la participation du secteur privé à la chaîne de valeur de l’électricité du Sénégal est en harmonie avec le plan sectoriel stratégique national ». Elle ajoute que « l’accès universel à l’énergie et la réalisation de l’ODD 7 nécessitent la participation du secteur privé, et s’attaquer aux contraintes réglementaires est la clé de cette ambition ».
La Directrice du Bureau sous-régional de la CEA pour l’Afrique de l’Ouest, Ngone Diop, remercié la Ministre sénégalaise du pétrole et de l’énergie, Mme Sophie Gladima, pour la coopération et le partenariat avec la CEA. Elle souligne que « la transformation économique du Sénégal nécessite de développer le secteur de l’énergie, qui est mieux soutenu par l’élimination des obstacles réglementaires à la maximisation des investissements du secteur privé ». Elle ajoute que « la CEA restera engagée avec le Sénégal pour soutenir l’amélioration de l’environnement réglementaire de l’électricité ».
Yohannes Hailu, Chargé des affaires économiques, à la CEA, souligne que « combler les lacunes réglementaires actuelles, comme la mise en place d’un code de réseau avec des règles claires pour l’accès au réseau national par les investisseurs, peut soutenir davantage le développement du secteur de l’énergie au Sénégal en amassant des fonds à grande échelle du secteur privé.
Il ajoute : « L’examen de la réglementation au Sénégal vise, par conséquent, à identifier les forces et les lacunes actuelles dans la réglementation du marché de l’électricité et à communiquer les conclusions pertinentes avec les autorités en vue d’un partenariat pour combler les lacunes en question ».
Andrea Renzulli, un Expert en énergie, à la Fondation RES4Africa, fait remarquer que « L’initiative Missing Link de RES4Africa vise à identifier les principaux obstacles à la participation du secteur privé dans le secteur énergétique africain. Cela peut aider à établir des partenariats efficaces avec les pays pour travailler ensemble en vue de relever les défis réglementaires des investissements du secteur privé sur le marché de l’électricité en Afrique ».
La réunion fait partie d’un effort continental visant à éliminer les obstacles réglementaires à la participation du secteur privé dans le secteur de l’énergie.
Des réunions de validation similaires ont eu lieu avec des experts en Angola, Éthiopie, Ghana, Kenya, Mauritanie, Maroc, Rwanda, Afrique du Sud et Zambie.
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