Addis-Abeba, le 20 février 2025 (CEA) – La Commission économique pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec la Ligue des États arabes, l’UNESCO, l’Organisation internationale de la Francophonie, l’Ambassade du Bangladesh, l’Ambassade d’Arménie et d’autres Missions diplomatiques en Éthiopie, a marqué le jubilé d’argent de la Journée internationale de la langue maternelle par une célébration dédiée à la diversité linguistique, au patrimoine culturel et à l’éducation multilingue.
L’évènement, qui s’est tenu au Centre de conférences des Nations Unies à la CEA, a souligné le rôle vital des langues maternelles dans l’éducation, l’intégration sociale et la formation de l’identité. Le Directeur de cabinet, Aboubakri Diaw, prononçant le discours d’ouverture au nom du Secrétaire exécutif, du Secrétaire exécutif de la CEA, a souligné l’importance de la diversité linguistique dans la construction de sociétés inclusives. « Les langues ne sont pas seulement des moyens de communication ; elles sont porteuses de culture, de connaissances et d’identité. La préservation des langues maternelles est essentielle pour parvenir à un développement durable et favoriser la paix », a-t-il déclaré.
La célébration a réuni des ambassadeurs, des responsables gouvernementaux, des universitaires et des représentants culturels. Parmi les principaux intervenants figurait le Représentant du Bureau de liaison de l’UNESCO, Ali Daou, qui a réaffirmé l’engagement de l’UNESCO en faveur de la sauvegarde des langues en danger.
L’évènement comprenait des présentations sur le rôle des langues maternelles dans l’éducation, notamment une discussion sur leur importance dans le paysage linguistique éthiopien. Les participants ont également apprécié des récitals de poésie et des vitrines culturelles mettant en valeur la beauté et la richesse de diverses langues.
En repensant aux 25 dernières années de progrès, l’évènement a souligné la nécessité urgente d’accélérer les efforts pour protéger les langues en danger. Selon l’UNESCO, près de 40 % de la population mondiale n’a pas accès à l’éducation dans sa langue maternelle, et si les tendances actuelles persistent, 90 % des langues pourraient disparaître d’ici la fin du siècle.
Dans son discours de clôture, la Cheffe de la Section des services de gestion des connaissances de la CEA, Irene Onyancha, a demandé une collaboration plus poussée pour promouvoir la diversité linguistique, exprimant sa gratitude à tous les partenaires impliqués. Elle a invité les participants à continuer de plaider en faveur du multilinguisme.
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